Ready Meeple One

Ready Meeple One

Scythe

 

 
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20/20 19/20 8/10 10/10 20/20 20/20 97%

 

 


Caractéristiques

 

matagot
Joueurs.png : 1 à 5
Duree.png : 120 min.
Age.png : 14+

Genre / Thème

Développement

Compétitif

Réflexion

Stratégie

Steampunk

Historique

Science-fiction

Placement


Résumé

 

Développez votre empire, gérez vos ressources, améliorez vos actions, pour atteindre 6 objectifs et marquer le maximum de points...

 

 


Règles

 

Elles ne sont pas très compliquées de prime abord. Mais parce qu’il y a énormément de choses à retenir, notamment un paquet de détails, il faudra revenir assez souvent dans le livret lors des premières partie. Il m’a fallu deux parties pour être bien à l’aise avec l’ensemble des règles. Tout n’est pas encore très clair mais ça vient.

 


Matériel

 

  • 2 livres de règles
  • 1 fiche de réussite
  • 5 plateaux joueurs
  • 1 plateau de jeu
  • 80 pions ressources
  • 80 pièces de monnaie
  • 24 jetons
  • 6 tuiles bonus Bâtiment
  • 42 cartes Combat
  • 23 cartes Objectif
  • 28 cartes Rencontre
  • 12 cartes Usine
  • 2 roues de Puissance
  • 5 cartes Traversée
  • 31 cartes Automate
  • 5 plateaux Faction
  • 85 pions de Factions
  • 20 figurines de Mecha
  • 5 figurines de personnages
  • 40 ouvriers
  • 30 cubes Technologies
  • 1 guide Démarrage rapide
  • 5 cartes Démarrage rapide

 

Comme souvent chez Matagot, le matériel est d’une qualité supérieure. Scythe ne déroge pas à la règle. Les figurines sont magnifiques, solides et peuvent être peintes. Les tuiles sont en carton épais et ne risquent pas de déformer. Tout comme les plateaux joueurs. Celui de faction ne risque pas de déformations puisqu’il est doublé afin d’avoir des inserts pour placer les différents pions. Idée toute simple fort appréciable pour ne pas voir les pions bouger sur des surfaces lisses. Le plateau de jeu, immense, est recto-verso. Sur une face, les cases sont 70 % plus grosses mais il faudra débourser encore un peu pour acquérir un second plateau et le compléter. Franchement, pour faire du fric, toutes les idées sont bonnes…

 

 

Les cartes sont de très bonne qualités avec des illustrations magnifiques. Chaque type de cartes est de taille différente, ce qui ne facilitera pas l’achat éventuel des protèges cartes.

 

Cartes

 

Taille Nombre
70 x 110
50
57 x 87
54
44 x 67
42

Mécanique de jeu

 

4 actions possibles. Toutes les mêmes sur les plateaux mais les bonus associés ne sont pas rangés de la même façon. Un pion permet d’indiquer l’action que l’on a effectuée car on ne peut pas faire deux fois de suite la même action. Parmi celles-ci, on peut déplacer des unités, acquérir des ressources ou former des ouvriers, fabriquer des méchas, augmenter sa puissance militaire, etc. Ces actions sont doublées. Moyennant des ressources ou de l’argent, on peut améliorer nos actions, construire des bâtiments pour avoir plus de bonus… à chaque tour, on peut effectuer une des deux actions possibles ou les faire toutes les deux.  

On peut également décider de ne faire aucune action.

 

Tout un tas de possibilités donc afin de progresser dans le jeu et remplir les objectifs. Il en faut 6 afin de mettre fin à la partie et procéder au décompte des points. 6 sur les 10 possibles.

 

Sur le plateau de jeu, le décor a son importance. Les cases peuvent produire des ressources si un ouvrier est placé dessus mais elles peuvent aussi nous empêcher d’avancer si on n’a pas la compétence pour les franchir. Les lacs et les rivières sont donc des barrages qu’il faudra débloquer pour pouvoir s’étendre. Des tunnels sont également présents pour se déplacer plus vite et atteindre des cases qui nous sont d’ordinaire impossible d’accès.

 

 

 

  Même si en fin de compte les combats sont rares et pas forcément primordiaux, on peut se rendre sur une case adverse et déclencher une bataille. Le système de combat est assez original et rien dans ce jeu n’est laissé au hasard. Chaque joueur dépensera des points de puissance militaire pour attaquer ou défendre. À cela, il pourra ajouter des cartes en fonction des unités militaires présentes sur le champ de bataille.

Celui qui aura choisi le plus haut score remportera le combat.

 

D’autres petites choses sont mises en place afin de remplir les objectifs, comme les rencontres. Des jetons sont éparpillés un peu partout et si notre personnages tombe sur une case avec ces jetons, il résout une Rencontre. Il s’agit de résoudre 1 option sur les 3 possibles. Chacune étant plus chère que la précédente mais apportant un bonus plus important. Enfin, chaque joueur aura deux Objectifs en sa possession. À lui d’en remplir un afin de gagner une étoile.

De la variante solo :

 

Une variante solo a été introduite dans la boîte. À l’instar de Projet Gaïa, cette variante a été confiée à Automa Factory. Et toujours à l’instar de Projet Gaïa, le concept est très bon mais très compliqué aussi. Dans l’art du « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » cette fabrique détient la palme. 8 cartes « aide de jeu » sont disponibles pour déchiffrer les actions des cartes de l’Automa.  

Il faudra cependant revenir souvent dans le livret de règles réservé à celui-ci pour détailler ces actions. Il faut donc quelques parties pour apprendre à se servir de cette variante solo. Au delà de ça, elle fait le job et remplir les 6 objectifs n’est pas synonyme de victoire. Il faut jouer sur tous les tableaux si on veut remporter la partie. L’Automa a plusieurs niveaux de difficulté.


Avis perso

 

  Il m’aura fallu 2 parties pour bien assimiler les différents aspects du jeu. Il est assez compliqué à appréhender mais ça vient vite. On gagne alors en fluidité et le plaisir est total. Il faut compter 2 bonnes heures pour une partie, parfois plus.

C’est un jeu calme, sans stress, mais qui demande une certaine réflexion pour optimiser nos coups. Finir la partie au plus vite n’est pas forcément un gage de victoire quand on joue contre l’Automa. Il faut bien gérer chaque aspect nous permettant de marquer des points en fin de partie.

 

 

Point de vue matériel, tout a été pensé pour répondre au thème. Le jeu se déroule en 1920 mais on va utiliser des méchas pour combattre ou déplacer des troupes. Les personnages et méchas sont en plastique, matière moderne donc. Les ouvriers et autres ressources sont dans une matière plus noble, le bois. Il fallait y penser afin de répondre au mieux au thème. Dans les règles, on va également trouver des petits encarts expliquant pourquoi tel ou tel principe a été décidé. J’ai trouvé tous ces petits détails très sympathiques, preuve que rien ne doit être laissé au hasard, même dans un jeu de société.

 

 

 

 

 

Pour conclure, Scythe est déjà, pour moi, un must. À la hauteur d’un Anachrony ou d’un Terraforming Mars, dans un principe complètement différent. Je cherchais un gros jeu pouvant se jouer en solo et différent de ce que j’avais déjà et j’ai trouvé la perle appropriée.

 

 

 




15/08/2019
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