Ready Meeple One

14/20	15/20	8/10	9/10	19/20	19/20	84%

Caractéristiques

: 1 à 5 : 1 à 2h : 12+

Genre / Thème Compétitif Draft Science fiction Réflexion Stratégie Tuiles Combinaison Science Cartes

Résumé

Allez établir votre camp de base sur Mars et entamez la terraformation de la planète...

Règles

Une fois n’est pas coutume, on prend réellement connaissance des règles en jouant une partie. Il en faudra quand même quelques unes pour bien tout assimiler et éviter de répéter les erreurs. Surtout quand on joue en solo.

Sinon, ces règles ne sont pas très compliquées. C’est juste qu’il y a bon nombre de détails à ne pas oublier pour chacun d’eux apportent des bonus intéressants pour parvenir au bout de la partie.

Les règles sont complètes au premier abord. Mais elles nécessitent quelques points de règles car on peut les interpréter de différentes manières.

Matériel

• 1 plateau de jeu
• 200 cubes Joueur
• 200 cubes Ressource
• 5 plateaux individuel
• 233 cartes
• 80 tuiles

Cartes

La matériel n’est certainement pas le point fort du jeu. Il y aurait à redire sur chaque élément de la boîte, y compris cette dernière. Les cartes sont très fines, sans grande originalité dans les illustrations qui sont soit des photos, soit des peintures, le créateur ayant créé 200 cartes uniques. Le plateau de jeu est assez robuste, seul point positif. Les plateaux joueur sont trop fins et les cubes de ressources ont une surface brillante qui aurait tendance à se barrer. Quant à la boîte, on a l’impression qu’elle va se désintégrer à chaque fois qu’on la manipule. Le livret de règle est imprimé sur des feuilles aussi fine que celle que l’on trouve dans un annuaire. Là aussi, il faudra faire attention à la manipulation : elles peuvent se déchirer facilement.

Franchement, vu le prix du jeu, il aurait été bon de forcer un peu sa qualité. Surtout qu’il n’y a pas non plus pléthore de matos comparé à d’autres jeux sur le même thème.

Mécanique de jeu

Il y a 3 conditions à remplir pour mettre fin à la partie lorsqu’on joue à plusieurs et pour remporter la partie quand on joue solo et ce avant la fin de la 14ème génération. Il faudra donc former 9 océans, qu’il y ait 14 % d’oxygène sur la planète et que sa température passe de -30° à +8°.

Pour cela, on va gagner de l’argent et des ressources à chaque tour. Terraformer, ça coûte un bras. C’est pour cela que les prix sont en million d’Euro. Ensuite, on pourra acheter des cartes parmi les 4 que l’on va piocher (cette phase n’a pas lieu au premier tour). Chacune coûte 3M€ en sachant qu’il faudra payer son activation lors de la phase principale du jeu, celle où les joueurs, à chaque tour feront 1 ou 2 actions parmi les 7 disponibles. Chaque manche représente une génération et chaque génération est composée d’un certain nombre de tours. Ils sont déterminés en fonction des joueurs qui passent leur tour. En effet, lorsqu’on passe sont tour, on ne peut plus jouer. Mais les autres joueurs peuvent continuer de faire leurs actions.

Au niveau actions possibles, on peut faire des projets standards (pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent jouer leurs cartes), échanger des ressources contre l’implantation d’une forêt ou la montée en température, jouer des cartes en payant leur activation, etc.

Activer une carte va rapporter des bonus. En fonction de leur couleur, leur effet pourra être rejoué le tour suivant ou alors il sera unique. Certains effets s’attaqueront à l’adversaire mais la plupart favorisent notre jeu.

Pour finir, lorsque tout le monde a passé son tour, on effectue une maintenance : on gagne les ressources selon les indications de notre plateau joueur et on avance la génération. En mode multijoueur, avancer la génération n’est qu’indicatif. C’est sympa de savoir combien de temps on aura mis pour parvenir à nos fins. Mais en mode solo, le jeu prend fin à la 14ème génération. À nous de nous débrouiller pour avoir accompli tous les objectifs pour que la victoire soit totale.

Les phases sont simples mais il y a tout de même une somme conséquente de petits détails à ne pas oublier, comme gagner un bonus d’argent lorsqu’on pose une tuile adjacente à une tuile Océan, défausser des cartes de notre main pour encore gagner un peu plus, faire progresser son compteur de points lorsqu’on implante des forêts ou des océans… pour tout cela, il y a quatre cartes Aide de Jeu où tout est résumé.

Maintenant, il est conseillé pour une première partie de choisir une corporation « Jeune Corporation », avant de jouer avec les règles complètes. Sincèrement, j’ai tenté de jouer les deux règles en solo et les parties en règles complètes ont été plus simples qu’avec les règles simplifiées. Allez comprendre !

Quoiqu’il en soit, au-delà de son aspect éducatif et scientifique à souhait, ce jeu est une vrai petite perle ludique. Il est fluide, complet, d’apparence un peu compliquée mais quand on sait bien jouer, on s’aperçoit que tout est parfaitement calibré.

Avis perso

J’avais repéré ce jeu il y a longtemps mais n’ai pas eu le temps de le commander. Il est passé comme une fusée, en rupture de stock à peine livré. Mais l’attente de plusieurs mois vaut le coup. Malgré ce matériel dont on pouvait attendre mieux en termes de qualité, le jeu est à la hauteur de l’éloge que l’on en fait. À la fois simple et complet, d’une fluidité parfaite, d’une grande profondeur, on sent qu’il est à part, en même temps réaliste et nous plongeant en pleine science-fiction.

Avec le nombre de factions disponibles, il faut du temps pour tout découvrir. Mais le point fort est justement la rejouabilité incroyable grâce à plus de 200 cartes qui rendent chaque partie unique. La mécanique parfaite comprise devra affronter le hasard du tirage et notre stratégie sera sans cesse remise en cause.

Certes, certains n’y trouveront pas leur compte mais en ce qui me concerne, je place Terraforming Mars dans ma liste de jeux préférés.