Teotihuacan - La Cité des Dieux
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20/20 | 16/20 | 6/10 | 9/10 | 18/20 | 20/20 | 89% |
Caractéristiques
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Genre / Thème Placement d’ouvriers Plateau Compétitif Antiquité Pouvoirs Dés |
Résumé
Aidez à la construction de la pyramide en offrande aux dieux et marquez le plus de points pour remporter la victoire.
Règles
De base, les règles n'ont rien de compliqué. C'est la multitude de détails qui va complexifier le tout. Le livret est très bien construit, expliquant chaque phase de jeu et chaque action possible. Si sa lecture est relativement tranquille, il n'en reste pas moins qu'il faudra quelques parties pour en appréhender tous les rouages.
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Matériel
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Un matériel de grande qualité. Les pièces de la pyramide sont en bois et le carton des différentes tuiles composant le jeu assez épais. Il y a assez de matos dans la boîte pour assurer une grande rejouabilité. Le plateau de jeu est immense, semble assez fouilli, mais on prend vite nos repères. |
Mécanique de jeu
Teotihuacan reprend un principe de Praetor qui consiste à utiliser les dés comme ouvriers. Ainsi, ils vont pouvoir progresser en expérience. Pour ce faire, le joueur va les utiliser sur les différentes actions possibles du plateau. On utilise donc un ouvrier déjà présent en le déplaçant de une à trois cases dans le sens horaire. Ce déplacement est obligatoire, on ne peut pas refaire faire l'action sur laquelle l'ouvrier est présent. |
Sur les huit cases du plateau, différentes actions possibles : récupérer des ressources (bois, pierres, or), construire la pyramide, construire des bâtiments, obtenir des bonus, etc. Sur certaines cases, il nous est possible de bloquer un ouvrier pour progresser sur différentes pistes nous permettant de gagner du cacao, des points ou des ressources. Ces pistes servent également à marquer des points de fin de partie.
Pour certaines actions, il faudra dépenser des ressources en fonction du nombre d'ouvriers que l'on utilise pour cela. Au moins un ouvrier va alors prendre du galon. Arrivé au niveau 6, il meurt ou du moins il est "recyclé" pour repartir à l'aventure. La réincarnation, en somme ! Il faut donc jongler avec trois ouvriers en début de partie. |
Un quatrième entre dans la danse grâce à une récompense. Il faut pouvoir jouer sur tous les tableaux afin de marquer des points car à chaque fois que tous les joueurs bouclent un tour de jeu, le soleil fonce irrémédiablement vers la lune. Quand ceux-ci se rencontrent, cela annonce la fin de manche. Il y en a trois autres qui se succèdent avant le décompte final. |
Quoi qu' j'en pense...
Un matos magnifique, un plateau qui peut paraître surchargé avant de bien identifier tous les éléments, un système permettant de ne jamais refaire deux fois la même partie... Teotihuacan peut sembler très complexe quand on se penche sur lui mais après une première partie, il devient très fluide malgré la somme de détails à retenir. Il n'est pas simple de gérer toutes ces ressources. Il faut souvent sacrifier une action pour se concentrer sur les priorités. Et la priorité ici, c'est de construire la pyramide. Cet aspect peut facilement être négligé si on s'acharne sur les autres façons de progresser et de faire du point. On peut en avoir le tourni tellement il y a de choses possibles à faire. Ceci étant, Teotihuacan est un excellent jeu. Gros jeu, pour expert qui aime le placement d'ouvriers. Pour ma part, ayant découvert Praetor quelques années auparavant, le système de vieillisement des ouvriers n'a rien eu d'extraordinaire, juste un petit plaisir de retrouver ce concept assez peu usité en fin de compte dans les jeux. |
Une partie est assez tendue et le mode solo encore plus tant il est compliqué de se rappeler exactement ce que déclenche le bot avec ses tuiles. Des retours aux règles sont inévitables alors qu'en multijoueur, on aura tôt fait d'oublier le bouquin puisque tout est assez bien représenté sur les différents plateaux. Enfin voilà ! Un jeu riche, profond, qui semble compliqué mais qui en fin de compte ne l'est pas tant que ça, voir pas du tout. Tout est question de réflexion, de sens du sacrifice et de choix. Le matos est d'exception pour un prix très avantageux. |
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