Ready Meeple One

Ready Meeple One

Shadowrun Crossfire

 

 
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17/20 17/20 7/10 8/10 16/20 18/20 83%

 

Caractéristiques

 

black_book_logo

 

Joueurs.png : 1 à 4
Duree.png : 30 min. à 1h
Age.png : 14+

Genre / Thème

Coopératif

Decktuning

Cartes

Post apocalyptique

Fantastique

Cyberpunk

 

 


Résumé

 

Grâce à vos runners, accomplissez diverses missions et faites évoluer vos personnages.



Règles

 

Ce n’est pas qu’elles sont compliquées en soi, c’est qu’il y a déjà pas mal de détails que l’on peut facilement oublier, qu’il y a des étapes à observer et que le jeu peut être faussé si une de ces étapes est effectuée avant une autre…

 

Cependant, il faut dire que c’est assez confus parfois quand on ne nous explique pas comment positionner une scène par rapport à un tour de jeu (un runners ou tous les runners ?) ou encore par rapport à une phase…

 

 

Il faut donc faire pas mal d’allers-retours dans le livret de règles afin d’appréhender le jeu convenablement. Et encore, je trouve que tout cela reste assez confus dans son ensemble, même si Black Book et Catalyst ont fait l’effort de rédiger des règles complètes pour un solo et pour une partie à plusieurs.

 


Matériel

 

  • 80 cartes Obstacle
  • 60 cartes Marché Noir
  • 36 cartes Basique
  • 50 cartes Crossfire
  • 10 cartes Runner
  • 100 stickers Augmentation
  • Un livret de règles
  • Un livret de référence sur le Sixième Monde
  • 50 pions Nuyens
  • 20 marqueurs Dégât
  • 3 fiches de Mission
  • 12 marqueurs Santé

 

Cartes

 

Taille Nombre
63 x 88
230

 

Les cartes sont d’assez bonne qualité. Un protège-carte est cependant recommandé vu le nombre de manipulations dont va souffrir le jeu…

 

Le reste est de qualité standard pour ce genre de jeu ; des jetons en carton épais ; des plaquettes runners et objectifs de grande taille, fine (trop fine) et glacée. Malgré cette qualité, impossible de trouver des protèges cartes pour ces fiches runners et objectif. Il faudra les passer à la plastifieuse, ce qui peut augmenter le nombre de soucis sur ce jeu.

 

 

En effet, l’éditeur a eu l’incroyable et saugrenue idée de mettre des stickers pour symboliser la progression des personnages. Je n’ai jamais vu ça ! Des autocollants et les fiches personnages ne sont plus réutilisables ! Une idée de génie en somme ! De plus, au lieu de donner des noms aux personnages, l’éditeur charge le joueur de le faire. Soit, ça ne mange pas de pain mais du coup, comme les protèges cartes n’existent pas à cette taille, il faudra donner des noms aux persos avant de les plastifier. Je chipote quelque peu, donner un nom ne change rien au jeu mais c’est pour le principe : quand on fabrique un jeu, il faut penser à tout et faire en sorte que tout soit le plus abouti possible. Ici, avec des règles brouillonnes, des stickers à coller sur les fiches, c’est limite n’importe quoi.

 


Mécanique de jeu

 

Qu’on se le dise : Shadowrun Crossfire est destiné a être joué et rejoué avec pour objectif de faire progresser ses personnages. Faire une partie comme ça de temps en temps sans ce but est frustrant car la partie n’aura pas de but en elle-même et sera quasiment voué à l’échec. Ce n’est pas comme la plupart des jeux où une partie a une fin en soi. Ici, il faudra rejouer, rejouer, pour gagner des améliorations et ainsi faire progresser son personnage qui pourra se frotter à des objectifs plus pointus.

 

Ceci étant dit, que trouve-t-on dans Shadowrun Crossfire ? Une base commune à tous les jeux du genre : un deck de départ (légèrement différent en fonction du rôle attribué à notre runner) et des obstacles plus ou moins badass.

 

Chaque joueur choisi un personnage et lui attribue un rôle parmi les 4 disponibles. Ce rôle détermine les cartes de départ du joueur. Ensuite, le personnage détermine la vie max, le nombre de cartes que nous avons en main au départ et la réserve de Nuyens, l’argent du jeu.

 

 

À tour de rôle, on joue des cartes en fonction des dégâts à infliger aux obstacles. Ces dégâts peuvent être déterminé ou alors au choix du joueur. Si l’obstacle est vaincu, on va gagner des Nuyens (à partager entre tous les runners), voire un bonus supplémentaire. Si l’obstacle n’est pas vaincu, il inflige à sont tour des dégâts au runner auquel il fait face.

 

Un runner ne meurt pas vraiment. Il est tout d’abord « choqué » puis mis en « état critique ». C’est cela qui va déterminer une mission réussie ou partiellement réussie et qui apportera des points de Karma afin d’améliorer nos personnages.

 

Comme tout ceci ne suffit pas, régulièrement, il faudra piocher une cartes Crossfire, cartes punitives et ralentissant la progression des runners. En plus de ça, si certaines conditions ne sont pas remplies, ces cartes finissent dans une défausse qui va apporter des pénalités supplémentaires (en fonction du scénario joué)n des actions plus punitives encore lorsqu’une autre carte Crossfire sera jouée.

 

À la fin de son tour, un runner va piocher 2 cartes s’il lui en reste 3 ou moins dans sa main et pourra alors acheter des objets au marché noir afin de grossir son deck et améliorer ses attaques.

 

 

Si un runner passe à l’état « choqué », il ne piochera pas de carte tout de suite, il devra attendre son prochain tour et ne jouera qu’avec 1 seule carte piochée car il ne peut pas avoir accès aux offres commune d’achat.

À son tour, un runner peut aider ses collègues en distribuant ses cartes pour infliger des dégâts aux obstacles des autres runners.


Avis perso

 

Shadowrun Crossfire est compliqué. Déjà à apprendre. Mais une partie n’est pas faite pour les fillettes. Ça tape fort et si on a l’impression de bien nous débrouiller, en un tour, tout peut partir en sucette pour un massacre sans précédent.

 

 

La difficulté d’une partie va surtout dépendre des cartes Obstacle et Crossfire tirées. Le Crossfire est puissant, il fait vraiment mal. Au lieu de défausser ces cartes, on peut aussi les remettre dans la pioche, sous condition évidemment. Et ce n’est pas si simple.

 

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé découvrir ce jeu. Me reste à me plonger dedans et faire progresser des personnages pour le jouer complètement. Les premières parties sont infaisables, impossible de gagner ou du moins de terminer un raid sans avoir au moins un perso en état critique, à mon avis. Je n’ai pas encore regardé l’ensemble des améliorations proposées. Je dois encore trouver le moyen d’utiliser ces améliorations sans avoir les coller sur mes fiches (encore une fois, chapeau pour cette idée stupide les gars, vraiment, vous battez des records !).

 

J’ai toujours joué solo pour le moment, en utilisant 2 personnages, donc deux rôles différents. Ce dont j’ai l’impression, c’est que quel que soit l’association que l’on fait, ces rôles finissent toujours par se tirer une balle dans le pied, bloqué à attendre qu’on lui tape gentiment dessus. Faudra que je tente avec 4 persos, donc avec tous les rôles, pour avoir, peut-être, une meilleure interaction, car les personnages seront alors tous complémentaires.

 

Bon, ce n’est pas un jeu incroyable. J’aime bien mais l’enthousiasme a été plus grand sur Aeon’s End par exemple et bizarrement aussi sur Xenoshyft Onslaught qui, lui, pour le coup est carrément infaisable alors que l’on sent des possibilités de réussites sur Shadowrun Crossfire.

 

 

 




15/08/2019
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