Relic
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16/20 | 17/20 | 7/10 | 8/10 | 16/20 | 18/20 | 82% |
Caractéristiques
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Genre / Thème Compétitif Semi coopératif Cartes Science fiction |
Résumé
Dans l’univers de Warhammer 40K, vous incarnez un personnage afin de le monter en niveau sur un plateau type jeu de l’oie. Le but est de remplir les conditions du scénario afin de remporter la partie.
Règles
Relic est un gros jeu et comme il se doit dans ces cas-là, le livret de règles est assez fourni. Cependant, ces dernières sont extrêmement simples, au point qu’on se demande si l’éditeur n’avait pas à noircir inutilement un certain nombre de pages pour remplir son cahier des charges. Le jeu se déroule dans la tête au fur et à mesure où l’on avance dans le livret. Tout est claire et pour cause, certaines mécaniques ou aspect du jeu sont répétés plusieurs fois. |
Pourtant, lorsqu’on démarre le jeu, il peut il y avoir certains détails qui ne sont mentionnés nulle part dans les règles et qui peuvent déconcerter sur le coup. Comme la case Portail de la Toile qui précise que l’on peut se déplacer vers un Portail Oublié. Aucune case ne fait mention d’un Portail Oublié. Ce n’est que lorsque l’on tombe sur des cartes Portail Oublié que tout prend son sens.
Donc, pas de panique. Si un effet ne peut être résolu, c’est que des cartes n’ont pas encore été découvertes.
Matériel
- Gros jeu donc grosse fourniture. À commencer par un plateau de jeu qui prend sa place : 840x560 mm, rien de moins. Magnifiquement illustré, il faudra tout de même se tordre un peu le cou et avoir de bons yeux afin de lire les différentes cases à texte. Un bon point pour Edge qui protège son plateau dans un grand sachet zippé.
- Les cartes sont de qualité standard pour ce genre de jeu. Pas moins de 8 paquets différents, ce qui demandera encore un peu plus de place sur la table.
- 4 cadrans cartonnés et 4 marqueurs de niveau sont fournis pour noter les différents niveaux des personnages qui sont nombre de 10. Les marqueurs de ces cadrans sont clipsés par des connecteurs en plastique et ne tournent pas facilement, ce qui empêche toute erreur durant la partie à cause d'un marqueur électron libre.
- Les fiches personnages (10) et scénario (5) sont de grandes cartes relativement fines. Les fiches personnages s’insèrent dans les cadrans pour faire correspondre certaines valeurs. Il faudra cependant faire attention car la longueur des fiches personnages est très légèrement supérieure à l’emplacement réservé sur les cadrans.
- 10 bustes en plastiques et 4 supports de buste de couleur différente. Magnifiquement sculptés, il faut malheureusement se ruiner les doigts, voire carrément une main pour clipser ces bustes sur les différents socles des joueurs. Personnellement, j’ai quelque peu raboté l’intérieur des bustes pour que ça se fasse sans trop de difficulté. Cela reste encore assez dure d'imbriquer les pièces...
- 4 dés.
- 150 jetons cartonnés dont des pions personnages (40), des pions Charge (55) et des pions Influence (55) .
- 336 cartes : 30 Corruption, 24 Mission, 36 Pouvoir, 18 Relique, 68 Menace rouge, 68 Menace Bleue, 68 Menace Jaune et 24 Matériel.
Taille de cartes | Nombre |
128 x 102 | 15 |
41 x 63 | 336 |
Mécanique de jeu
Comme je l’ai dit, même s’il y a beaucoup de choses à faire dans ce jeu, la mécanique est des plus simples. En un tour, on comprend tous les enjeux et ce qu’il y a à faire ou pas, sans ambiguïté. Le jeu devient alors très fluide.
Chaque joueur commence par choisir sa couleur (vert, mauve, gris ou bronze, notez l'originalité des couleurs) et pioche au hasard une fiche personnage. Chacun d’eux détient des pouvoirs spéciaux, plus ou moins intéressants et badass, ce qui peut faciliter (ou non) la partie. Ils donnent également droit à des limites dans la possession de cartes, notamment les atouts qui représentent l’équipement et les alliés qui nous seconderont durant la partie. C’est enfin sur ces fiches que l’on découvre les points de Force, de Volonté, d’Astuce et de Vie à afficher sur notre cadran. Ces diverses compétences seront mises à rude épreuve pendant notre ascension.
Chaque personnage part d’un point précis indiqué sur sa fiche. C’est une case de la bordure extérieure du plateau.
À partir de là, les joueurs vont devoir lancer un dé pour déplacer leur pion dans le sens qu’ils désirent. On peut partir dans le sens horaire ou antihoraire à volonté mais on ne peut pas changer de sens lors d’un déplacement. En atterrissant sur une case, on en résout l’effet. Il peut s’agir du texte sur la case ou bien le tirage d’une ou plusieurs cartes Menace.
À ce moment-là, on va peut-être avoir un affrontement à résoudre. Si on gagne les affrontements, on récupère les cartes d’ennemi qui seront transformés en points de trophée. Ça peut aussi être le moment où l’on va accomplir des missions qui nous permettront de gagner d’autres récompenses.
Cette phase d’affrontement résolue, on passe à la dernière phase avant le tour du joueur suivant : la phase d’expérience. Ici, on échange nos points de trophée pour gagner des niveaux, on récupère alors différentes récompenses, on vérifie le niveau de corruption de notre personnage, si on a accompli une ou des missions qui nous permettent de gagner des reliques et on défausse les cartes qui excédent les limites indiquées sur les fiches personnages.
Le tour prend alors fin.
Le but du jeu est de se rendre dans le cercle médian, puis le cercle intérieur afin de remporter la partie en remplissant les conditions du scénario.
Il faut savoir que pour cela, notre personnage devra être assez fort. Il faut donc passer du temps sur le cercle extérieur pour le faire grimper de niveau. Mais un coup de malchance peut tout de même tout faire basculer, comme cela m’est arrivé la dernière fois que j’ai joué.
Le jeu donne alors la possibilité de repartir à l’aventure avec un nouveau personnage. Mais franchement, après 3h passée à faire progresser mon personnage, je n’avais plus très envie de recommencer.
Avis perso
C’est ici que pèche le jeu : même si on s’amuse à tourner en rond pour tenter de tomber sur les bonnes cases afin de faire progresser son personnage, lorsque celui-ci claque à trois cases du final, on n’a pas du tout envie de tout recommencer. Votre perso peut être badass dans tous les domaines, vous ne parviendrez pas toujours à empêcher la chute vertigineuse de ses points de vie. Notre stratégie va donc être différente en fonction du personnage que l’on joue et celui qui les connaît par coeur aura forcément un temps d’avance sur les autres.
Malgré ce gros bémol, Relic est un excellent jeu. Simple à comprendre et à expliquer, on est très vite dans le bain. C’est fluide, quelque peu stratégie et le matériel est très bonne qualité.
Les joueurs jouent chacun pour eux. Mais quelque fois, on peut s’allier lors des affrontements afin de récupérer des récompenses ou alors freiner la progression d’un autre joueur. Ces freins ne sont pas bien méchants, on ne matraque pas l’autre, ce n’est pas de la compétition rude et implacable, on joue surtout contre le jeu.
Il y a bien entendu un aspect aléatoire dans le lancé de dé, que se soit pour le déplacement, les affrontements ou les différents tests de compétence, et aussi dans le tirage des cartes. Mais ceci donne toute sa saveur au jeu et à sa rejouabilité.
Cet aspect peut être contrecarré par de bons persos. Donc, pour plus de suspense, il vaut mieux prendre ceux-ci au hasard, comme indiqué dans les règles.
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