Ready Meeple One

Genre / Thème

Tuiles

Compétitif

Stratégie

Fantastique

Affrontement

Pouvoir

Placement

Chaque joueur choisit sa faction et prends les tuiles et jetons qui lui reviennent. À part pour le tour préliminaire, chaque joueur pioche des tuiles jusqu'à en avoir 3 devant lui, face visible. Il doit en défausser une obligatoirement. Celles qui restent peuvent être jouées, conservées ou alors défaussées.

Il existe 2 types de tuiles : arène et ordre. (Si le joueur pioche 3 tuiles ordre, il peut les défausser pour repiocher de nouvelles tuiles). Les tuiles arène sont positionnées sur le plateau. À moins d'utiliser des tuiles ordre le permettant, elles ne peuvent ni être tournées ni se déplacer.

Une tuile ordre est simplement résolue et défaussée ensuite. Durant son tour un joueur peut déclencher les effets de ces tuiles.

Si le plateau est plein, une bataille se déclenche. Il faut alors déclencher les effets des tuiles et résoudre les combats selon la valeur d'activation des tuiles. Il faut donc faire très attention car certaines tuiles vont gagner des points d'activation grâce aux runes auxquelles elles sont rattachées.

Des tuiles ordre permettent de déclencher des batailles alors même que le plateau n'est pas plein. Ces batailles se résolvent de la même manière.

Lorsqu'un joueur pioche sa dernière tuile, la fin de partie approche. En fonction de l'avancée de chaque joueur, plusieurs batailles peuvent se succéder avant que ne survienne la bataille finale. Une fois celle-ci terminée, on relève les compteurs.

Celui qui a le plus de points de victoire remporte la partie.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer avec les monoliths qui, par rapport à Neuroshima Hex, constitue le coeur du jeu. J'ai donc découvert Monolith Arena sur une partie toute simple.

C'est là que je me suis rendu compte que les règles étaient assez mal traduites en ce qui concerne certaines actions/réactions de tuiles. On en vient à des contradictions alors que sur les règles originales, c'est clair et limpide (et surtout plus logique).

Cette partie a donc été relativement longue, ne traduisant en rien la fluidité du jeu. Il nous a fallu s'habituer aux mécaniques, ce qui n'est pas le plus compliqué. Ce qui esr compliqué, c'est entrer dans un jeu aux règles abstraites.

Et en même temps, quel plaisir d'apprendre à jouer ! Car oui, je n'ai pas testé le jeu à fond mais rien que de le découvrir, on en voit tout le potentiel.

Chaque faction est unique. Elles se jouent toutes la même manière mais chacune d'elle à des capacités spéciales uniques qui crée de l'asymétrie. Du coup, on va enchaîner les parties pour apprendre à jouer une faction et y revenir pour apprendre à jouer les autres afin de trouver celle qui nous convient le mieux.

Matériel de toute beauté, un jeu dont les règles sont à revoir pour que se soit plus clair, moins compliqué. Ça semble simple comme ça mais Monolith Arena est bien plus complexe et profond qu'il n'y parait. Tout est une question de choix, de sacrifices. Et une suprémacie est toujours contrebalancée les tours suivants, pouvant amoindrir fortement les forces adverses. L'équilibre est parfait alors que l'on pourrait croire à des pouvoirs surpuissants dans certaines factions.

C'est donc un jeu relativement simple quand il est maîtrisé avec une grande re-