Last Bastion
Caractéristiques
|
|
Genre / Thème Coopératif Cartes Affrontement Fantastique Fantasy Médiéval |
Résumé
Vous avez piqué des reliques de la Reine Funeste. Sa puissance en est amoindrie, rien de moins. Retranchés dans le dernier bastion, vous allez devoir le défendre pour empêcher qu'une horde d'ennemis ne vienne vous les reprendre.
Règles
Simples, elles le seront encore plus devant le jeu. Le livret est assez explicite même s'il faudra se référer au feuillet l'accompagnant pour prendre compte des différents effets dont on parle à l'intérieur. Rien d'incroyable donc dans ces règles qui s'expliquent rapidement pour une partie tout aussi rapide. |
Matériel
|
Cartes
Taille | Nombre |
63 x 88 |
64 |
Les différents éléments sont de bonne facture, le carton robuste, les cartes de qualité standard, à protéger donc car souvent manipulées. Les figurines sont en plastique dur. Le porte étendard aurait tendance à se tordre un peu. Le redresser serait risqué vu la dureté du plastique. Mais bon... |
Mécanique de jeu
Mauvais point pour nous, on débute avec la phase des ennemis. On regarde où en est le plateau du joueur actif. Sur les 3 emplacements, si un est disponible, on pioche une carte ennemi pour la déposer à un emplacement libre, au choix du joueur quand il l'a. Lorsque la prochaine phase ennemis reviendra, on commencera par déclancher les effets récurents des cartes (en fonction |
des icônes disposées au centre inférieur des cartes). Si tous les emplacement sont occupés, on lancera le dé noir pour connaître notre martyre. En plus de ça, le joueur ne pouvant recevoir de carte perdra un point de vie.
Une fois les effets résolus (récurrents et à l'arrivée des cartes s'il y a) et les cartes piochées, on passe à la phase héros. Ils ont droit à un déplacement et une action parmi deux et ce dans l'ordre que le joueur aura choisi. Parmi les actions, ils peuvent combattre une carte sur l'un des plateaux joueur ou alors utiliser la capacité d'une tuile du bastion. Il ne pourront se déplacer sur celui-ci que d'une case, qu'elle soit orthogonale ou diagonale à la position du héros. |
Dans ces actions possibles, on retrouvera de quoi gagner des jetons de couleur, utiliser deux des pièges disponibles ou encore activer le porte étendard. Ils pourront également gagner un point de vie, en perdre pour se débarrasser d'une carte, déplacer jusqu'à 2 cartes ou bien retirer jusqu'à 2 pionts Emprise du Mal.
Ces derniers sont redoutables. En plus de bloquer les capacités des tuiles sur lesquelles ils sont et aussi empêcher leur activation, ils peuvent bloquer la capacité d'un héros. Enfin, 3 Emprise du Mal sur le bastion et la partie est perdue ! Pour combattre un ennemi, il faudra se trouver en face de lui. Mis à part pour l'un des personnages, impossible donc d'attaquer en étant au centre du bastion. Il faut alors lancer 3 dés blanc (un personnage va lancer son dés bonus gris) et obtenir autant de symboles que ceux indiqués sur la carte ennemi que l'on combat. |
À cela, on peut ajouter des jetons d'équipement ou alors activer l'étendard d'une certaine couleur afin de faire une touche automatique.
À sa sortie du plateau de jeu, un monstre va déclencher un effet de sortie. Il peut être aussi positif que négatif pour les héros.
Un piège va empêcher un ennemi d'entrer en jeu en le détruisant, sauf s'il s'agit d'un Seigneur de Guerre. Le filet, lui, permet de bloquer un effet récurent d'une carte. En fonction de la difficulté choisie, il y |
aura un certain nombre de Seigneur dans le paquet rencontre. Il faut tous les anéantir afin de remporter la partie. Le dernier Seigneur est à 8 cartes de la fin du paquet. S'il n'est pas détruit avant la fin de la pioche, la partie est perdue.
Quoi qu' j'en pense...
Basé sur les mécaniques de Ghost Stories que je ne connais que de nom, Last Bastion en améliore le concept, d'après ce qui est dit. Mais visiblement, la difficulté n'en est pas amoindrie. Alors sûrement qu'avec un maximum de joueurs, une partie mode facile est plus simple mais on est jamais à l'abri des lancés de dés pourris ou d'une pioche qui s'acharne à nous marteler. Même en mode facile donc, on n'est pas à l'abri d'un coup du sort, d'un oubli |
que l'on paie cash ou d'une erreur de jugement, d'une mauvaise décision prise.
Oui, Last Bastion est difficile, très difficile mais pas insurmontable non plus. Il faut apprendre de ses erreurs. Quant au hasad des dés ou de la pioche, on sera obligé de faire avec évidemment. Cela semble un peu injuste mais c'est comme ça. C'est pour ça que plus on est de foux autour de la table plus cela doit être simple à surmonter comme épreuve. Une partie peut durer plus ou moins |
longtemps. Avec un peu de chance, en allant au bout, il faut compter une petite heure. En enchaînant malchance et conneries, vous pourrez plier le jeu en 15 minutes à peine. C'est un peu ce qui se passe lorsqu'on débute d'ailleurs. Si les règles sont simples, on mange sérieux pour mieux affûter notre stratégie par la suite. |
Malgré sa difficulté, un vrai challenge, Last Bastion est vraiment un très bon jeu vers lequel on revient facilement avec un esprit revanchard. Je sens que c'est le genre de jeu que l'on aura souvent envie de torcher à cause de la cruelle précédente défaite infligée.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 8 autres membres