Dark Souls - Le Jeu de Cartes
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| 15/20 | 18/20 | 8/10 | 8/10 | 18/20 | 19/20 | 86% |
Caractéristiques
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Genre / Thème Placement Cartes Affrontement Combos Fantastique Moyen-âge |
Résumé
Quittez la chaleur réconfortante de votre feu de camp et partez défier les contrées terrifiantes de Dark Souls.
Règles
| Un livret de règles qui peut paraître assez conséquent. Les cartes y sont très bien détaillés, les règles bien écrites avec des sections pour chaque phase de déroulement du jeu. Il n'y a aucune difficulté notable bien que une ou deux parties seront nécessaires afin de bien tout assimiler. Mais comme tout ceci est clair et le jeu relativement simple, on entre vite dans ces parties. |  |
Matériel
- Plus de 400 cartes (classe, équipement, ennemis et boss)
- 2 plateaux de jeu
- Plus de 60 pions et marqueurs
- 1 règle du jeu
Cartes
| Taille | Nombre |
| 63 x 88 |
407 |
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Carte de qualité standard, gaufrées. Vu la manipulation il sera nécessaire de les protéger. Le carton des tokens et des différents plateaux de jeu est assez épais. Les illustrations sont assez sombres, collant ainsi à l'univers de base du jeu vidéo. Les différentes iconographies sont plutôt simplistes mais cela permet en un coup d'œil de repérer ce dont on a besoin. |
Mécanique de jeu
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Tout en reprenant des principes déjà utilisés dans les jeux de ce genre, Dark Souls offrent tout de même son lot d'originalités. En coopération totale, les joueurs choisissent un personnage (un rôle) et partent du feu de camp pour rallier une région (rencontre). Ces rencontres ont différents niveaux de difficultés en sachant que le premier niveau est déjà assez coriace. |
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En fonction du type d'ennemis imposé par la carte générale de rencontres et du nombre d'aventuriers présents, il va falloir piocher un certain nombre de cartes dans les paquets ennemis.
Ceux-ci se placent sur le plateau adversaire et vont attaquer les aventuriers de différentes façons : en attaque directe ou une attaque de zone.
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Les joueurs pourront les attaquer grâce à leur deck spécifique à leur rôle et en jouant différentes cartes avec les symboles appropriés. Selon l'attaque et sa puissance, ces cartes seront soit défaussées soit reprises en main. Pour vaincre l'ennemi, il suffit de faire au moins autant de dégâts que son nombre de points de vie, en tenant compte de sa défense. Certains adversaires ont une faiblesse annihilant ainsi sa défense. |
Un ennemi vaincu rapporte des points d'âme et diverses compétences. Tout cela n'est pourtant pas encore acquis par les aventuriers. Le butin s'amoncelle jusqu'à ce que les joueurs décident de revenir au feu de camp. Ce n'est qu'alors qu'ils pourront distribuer les divers armes et équipements et ainsi faire progresser en niveau leur personnage.
| À chaque tour de jeu, un personnage ne peut se déplacer qu'une seule fois de lui-même. Il pourra aussi remplacer des cartes de sa main si celle-ci ne lui convie pas, amoindrissant donc son deck. Tout personnage ayant épuisé son deck de cartes est alors hors jeu. Il ne peut plus jouer à moins de revenir au feu de camp. À chaque fois que l'on revient sur ce dernier lieu, on active une carte feu de camp. |  |
Cela permet d'augmenter la taille de son deck mais épuise également un peu plus le feu. Au bout de cinq cartes, le feu est mort et la partie perdue si les aventuriers ne sont pas parvenus à se défaire des boss choisis en début de partie.
Quoi qu' j'en pense...
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Reprenant les bases des jeux de cartes de ce genre, Dark Souls parvient à se démarquer avec quelques principes originaux. Ce qui fait son réel attrait reste sa difficulté. Même les plus faibles ennemis peuvent être assez difficiles à vaincre. C'est peut-être un des points faibles de ce jeu où le tirage des cartes joueur est primordial pour ne pas prendre trop de dégâts et passer trop de tours sur une région, nous empêchant ainsi de progresser à allure normale. |
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L'autre point faible ou tout du moins défaut et que le jeu sera plus ou moins faisable en fonction du nombre d'aventuriers. Ainsi, inutile d'espérer remporter une partie avec un seul d'entre eux. Deux est déjà très compliqué et dans la mesure où les héros sont complémentaires (vis-à-vis des ennemis), on comprend vite que pour venir à bout des boss, il vaut mieux être quatre.
Ceci étend, Dark Souls est un excellent jeu de deck-tuning, avec une difficulté assez importante, tout comme sa rejouabilité. Même si on perdra plus souvent que l'on ne gagnera, il est beaucoup plus abordable qu'un certain Xenoshyft Onslaught.
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Tout est du standard, le minimum syndical donc. Certes, les illustrations sont assez pauvres et il n'y a que cette dominante noir pour nous faire savoir que l'univers est sombre si on ne connait pas le jeu vidéo. La boîte n'est pas très grande mais suffit largement pour tout accueillir sans que ça bourre. Il faudra pour ça retirer le carton car une fois protégées, les cartes ne rentrent plus dans les espaces prévus.
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C'est assez classique là aussi mais comme le diable se cache dans les détails, il y a pas mal de petites choses qui font la différence. Le livret est clair, prenant chaque point dans l'ordre. Il y a bien quelques ambiguïtés ou encore des erreurs dans la nominations des éléments mais bon, ça se rattrappe assez facilement en jeu.
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Rapide si on a trié les decks rencontre auparavant. Vraiment très simple donc pas de prise de tête avant de se lancer dans le challenge.
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Les mécaniques sont simples et déjà vues. C'est la difficulté du jeu et le tirage aléatoire des cartes qui va faire réfléchir aux choix qui l'on a lors de notre tour. C'est assez dirigé mais il faut toujours décider si on tire sur la corde ou si on préserve notre avancée, en réduisant ainsi le temps de jeu.
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Le challenge qu'offre le jeu est tout son intérêt. Certes il y a le tirage aléatoire qui intervient mais dans l'ensemble on arrive à progresser et relever le défi. L'objectif est simple : atteindre les boss et en terminer avec eux. Avant cela, il faut améliorer nos personnages, ce qui revient à faire grossir notre deck avec des cartes plus puissantes. Ceci étant, on aura tôt fait de comprendre qu'à moins de 3 héros, il sera plus difficile, voire impossible, de parvenir au but. La difficulté est donc également en fonction du nombre de héros en jeu. On peut prendre autant d'aventuriers que l'on souhaite pour une partie solo. Mais avec 4 aventuriers en solo, le jeu s'éternise un peu car il n'y a pas de discussion autour de la table.
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Tous les tirages étant aléatoires, la rejouabilité est infinie, sans avoir besoin de rajouter quoi que se soit. Même s'il n'y a que 2 boss dans la boîte, de 2 niveaux différents, c'est le moyen de parvenir jusqu'à eux qui sera sans cesse différent, plus ou moins complexe...
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