Ready Meeple One

Caractéristiques

: 2 à 4 : 30 min. à 1h : 10+

Genre / Thème Coopératif Médiéval Fantastique Modulable Mage Mana Gestion Cartes

Résumé

Le bastion est assailli par une horde de créatures plus ou moins vicelardes. Prenez grimoires et mana et défendez-le au péril de votre vie...

Règles

Comme il n’y a pas non plus une somme incroyable de détails à retenir, les règles sont plutôt simples et bien écrites. Je recommande cependant de lire ce qui concerne la mise en place d’une première partie mais d’entrer directement dans le vif du sujet. En effet, la mise en place complète change beaucoup de choses dans la mécanique du jeu et celui-ci n’étant pas non plus hyper compliqué, on peut très bien apprendre tous les rudiments d’un coup.

Matériel

Il semble qu’il y ait deux éditions de ce jeu. Une où la mana est représentée par des cubes de bois et les personnages sont de simples cartons sur des socles et une autre, plus prestigieuse si l’on peut parler ainsi, avec des figurines en plastique et des jetons en plastique marbrés et de couleur en guise de mana.

J’ai l’édition avec les figurines en plastique et je dois dire qu’elle sont plutôt bien faites, avec pas mal de détails. Les cartes sont de qualité standard et le plateau, modulable, est composé de 7 tuiles que l’on construit comme un puzzle. Sincèrement, pour le prix, c’est du très bon matos.

Mécanique de jeu

On commence par construire le plateau. Les tuiles sont recto verso, un côté étant plus simple que l’autre, avec des manas regroupées. Mais on peut moduler cela comme bon nous semble. Ce n’est pas le plateau qui va faire augmenter la difficulté du jeu. Les mages ont intérêt à avoir de bonnes sandales parce qu’ils vont devoir courir partout.

Ensuite, on choisit son mage. Ils n’ont aucune spécialité particulière les rendant plus forts que les autres. Donc, pas de bagarre.

On choisit alors le niveau de difficulté. Ceci va déterminer les types de cartes et leur nombre dans le deck rencontre. On doit avoir une douzaine de type d’ennemis mais seulement trois seront tirés au hasard, auquel s’ajoute le type de base et un plusieurs ennemis d’élite, en fonction du niveau de difficulté. On a un deck qu’au moins 30 cartes à chaque fois. Sachez tout de suite que les premiers niveaux sont ultra simples. Il faut vraiment faire n’importe quoi, se prendre les pieds dans le tapis et faire la grève des mages pour perdre une partie ; et encore, pas sûr !

Le but du jeu sera d’empêcher les créatures d’envahir le bastion. À son tour de jeu, l’ennemi va déployer une carte autour du bastion. En fonction de cette carte, il en déploiera plus ou moins d’autres. On perd la partie lorsque le bastion est entièrement entouré. Sur le premier niveau de difficulté, je ne suis même pas sûr qu’il y ait assez de cartes dans le deck rencontre pour entourer tout le bastion !

Chacun leur tour, les joueurs pourront faire trois actions : se déplacer, canaliser de la mana et attaquer. Et ce dans l’ordre de leur choix. On ne se déplace que d’un secteur à la fois, sauf si l’on a une carte bonus nous permettant de faire plus de déplacement. Canaliser de la mana revient à dépenser un jeton de mana (chaque joueur en reçoit un de chaque couleur en début de partie) pour en récupérer trois autres d’une couleur spécifique (en fonction de la source que nous canalisons). Attaquer, c’est dépenser de la mana de la couleur de la créature ciblée. Il faut être sur le même secteur qu’elle pour l’attaquer, à moins d’avoir une carte bonus nous permettant de la cibler depuis l’autre bout du plateau.

Ces bonus, justement, s’acquièrent lorsque l’on bat un monstre. Chacun d’eux possède un sort que l’on peut utiliser ultérieurement. Parmi ces sorts, on peut diminuer la force d’un ennemi, augmenter la mana canalisée, cibler n’importe quel monstre visible, augmenter son déplacement, etc.

Lorsque les sources de mana ont été utilisées, il est possible de les réinitialiser. Mais pour pouvoir le faire à nouveau, il faudra réinitialiser l’initialisation. Vous suivez ? On va tourner ainsi sur tout le plateau pour récupérer de la mana et tanner l’ennemi jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucun.

Alors, ça c’est dans la théorie. La règle dit qu’il faut se débarrasser de tous les monstres autour du Bastion pour l’emporter. Seulement en jeu, on va se rendre compte qu’il n’y a plus aucun enjeu lorsque le paquet de monstres a été vidé et que plus aucun ne viendra grossir les rangs des assaillants. On passe juste son temps à tourner en rond pour récupérer de la mana et taper, sans but.

Perso, je stoppe la partie lorsque le deck est vide. À la rigueur, s’il y a des monstres sur le plateau (parce qu’il est possible que certains volent et bloquent vos sources de mana), je m’occupe de leur cas.

Avis perso

Bastion est très sympathique dans sa mécanique. On est amené à réfléchir à nos coups, nos actions et dans quel ordre on va les effectuer pour être plus efficace. Son principe est assez original, surtout quand on récupère l’ennemi qui se transforme en atout.

La gestion peut être compliquée par moment mais si on ne parvient pas à faire ce que l’on veut, la partie n’en pour autant pas ruinée.

Un très bon jeu, pour ma part, sans stress. Il manque juste une difficulté plus accrue pour qu’il soit au top.